Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Publication Hebdomadaire de " Les Maux de ma Foi"


 N° 0002 du 27 Octobre au 03 Novembre 2015


Animation et réalisation :

Paloma HOUNOU


Antonella Gonçalves


La rubrique « Foi et Psychologie » porte hebdomadairement sur les questions relatives à la formation de notre personnalité ( caractère, tempérament, affectivité, vertus…) en vue d’une relation plus intime avec le Seigneur. Vos préoccupations seront également les bienvenues. Vous pouvez nous joindre à notre adresse e-mail :  lesmauxdemafoi@gmail.com



Paloma: Bienvenue Père Serge AÏNADOU dans cette rubrique de « Les Maux de ma foi ». Le but de notre vie, c’est quoi ? Manger, dormir, travailler, procréer, se donner un plaisir épicurien… ?


Père Serge : Le but de notre vie, c’est entrer dans une vie de communion intense avec le Dieu Un et Trine. C’est la perspective du déjà et du pas encore de cette Réalité humano-divine qui crée une tension spirituelle et dispose notre cœur à accueillir de Dieu la vertu de l’espérance, qui codifie notre vie ici-bas.


Paloma: Le but de notre vie étant considéré, Père, tournons-nous vers son origine. Aboutissons-nous à la même conclusion ?


Père Serge : Absolument. Si nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, c’est que nous sommes prédestinés à être pour Lui, à partager avec Lui Son Bonheur.


Paloma: Mais l’expérience du péché révèle malheureusement que nous avons une volonté affaiblie. Nous aspirions certes au bonheur, mais plusieurs écueils se dressent sur notre route de pèlerins sur terre, des confusions s’installent autour de cette expérience du bonheur, et finalement, l’on aboutit à cette conclusion que l’homme serait un animal blessé. Qu’en est-il exactement ?


Père Serge : D’expérience universelle, nous réalisons que la faiblesse de notre volonté. Saint Paul s’écrie dans le tourment mystique de l’âme : « Je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais… » Rm 7,15-24. C’est notre nature de vouloir le bien. Cette  vérité est si essentielle qu’elle révèle que nous sommes originairement faits pour le bien et non pas pour le mal. C’est aussi un fait que, tout en y tendant,  nous ne réussissons point cela de nos seules forces.  Preuve d’un trouble profond et d’un renversement de l’économie humaine, en sorte que, et là je cite le Père Pascal IDE, « vivre selon notre nature est surnaturel et que la destinée est vraiment inhumaine ». Tout nous apparait parfois ainsi. L’expérience de notre affectivité nous édifie mieux. Difficultés à pardonner et facilités à offenser. Cette faiblesse se caractérise particulièrement par une tendance à faire passer le bien de l’autre après le sien. L’égoïsme humain, pour être dompté, a alors besoin d’une articulation entre cette nature blessée et la grâce du Seigneur qui guérit nos profondeurs crées à partir de la fréquentation des sacrements : la confession, la messe... C’est le rôle des vertus.


Paloma: Père, des éléments ont retenu mon attention dans votre dernière intervention : difficultés affectives à pardonner par exemple, surtout que c’est l’année de la Miséricorde qui s’ouvre, facilités à offenser… En quoi consiste cette vulnérabilité originaire ?


Père Serge : Ce n’est pas compliqué. Partons d’un constat : l’expérience de notre désunion intérieure que la vertu est appelée, par l’effet de la grâce, à restaurer. Saint Paul l’a bien exprimée, cette désunion intérieure. Nous  l’expérimentons par exemple en ce que notre affectivité ( notamment les deux grands affects qui habitent l’homme et dont nous reparlerons : l’amour et la violence) n’est plus spontanément soumise à notre intelligence et à notre volonté. Aviez-vous jamais réussi à calmer immédiatement une colère en vous disant : « calme-toi ? ». Les causes profondes de cette situation de dysharmonie remontent  à la triste réalité du péché que rencontre la Miséricorde dans la célébration du sacrement de Réconciliation. Car il s’agit d’une an-archie au sens étymologique d’absence de principe unificateur que nous expérimentons. L sensibilité n’est plus naturellement soumise à ce que nous percevons comme bon et vrai. C’est là où la vertu entre en scène comme je l’évoquais.


Paloma: Père, votre mot de fin ?

 
Père Serge : La vertu est capitale pour une vie de cohérence avec notre identité première. Et la Parole de Dieu fonde cette vie de vertus et l’élève à son sens plénier. 


Paloma: Merci Père pour toutes ces explications. Le Rendez-vous est pris pour la semaine prochaine où nous parlerons des vertus et de leur rôle dans la construction de notre personnalité. By !





Connais-toi toi-même pour mieux adhérer à Jésus comme Personne…

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