Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Ma Mère l'Eglise

  Samedi 30 Avril 2016

 Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!

 

Une paroisse est originellement, dans le christianisme, la subdivision de base d'un diocèse dans diverses Églises : Église catholique, Église anglicane, Église orthodoxe, etc. Depuis le concile Vatican II, le Code de droit canonique de 1984 définit la paroisse de l'Église catholique comme « la communauté précise de fidèles qui est constituée d’une manière stable dans l’Église particulière, et dont la charge pastorale est confiée au curé, comme à son pasteur propre, sous l'autorité de l'Évêque diocésain1 ».
Elle a également donné son nom à une subdivision administrative dans plusieurs pays, la paroisse civile.

 

Ma Mère l'Eglise


Vendredi 29 Avril 2016

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Une exhortation apostolique est un texte voisin de l'encyclique, par son esprit et ses destinataires. À la différence de l'encyclique, l'exhortation plaide toujours pour inciter à s'engager dans telle ou telle activité, ou pour prendre une voie particulière.
L'exhortation apostolique est qualifiée d'exhortation apostolique post-synodale quand elle est publiée à la suite d'un synode épiscopal réunissant les évêques des différentes parties du monde. Dans ce cas, l'exhortation apostolique traduit la conclusion du pape sur le thème du synode et la vision commune qui s'en est dégagée.
S'ils n'ont pas la valeur juridique d'une encyclique, ces actes pontificaux sont rendus publics sur une base régulière.
Parmi ces exhortations, on peut mentionner :

Ma Mère l'Eglise/ Journée de prière pour les vocations sacerdotales et religieuses

Le Seigneur est ma part d'héritage" (Ps 16,3)

2012-06-30_0239.jpg     2013-06-29_0275_c_Genevieve_de_Saint-Pern.jpg     2010-05-09_0010.jpg
Le Seigneur en appelle quelques uns à lui consacrer plus particulièrement leurs vies.
Les prêtres, évêques, successeurs des apôtres, reçoivent la mission d'annoncer l'Evangile, de transmettre la vie de Dieu dans les sacrements, de conduire dans l'unité la communauté chrétienne.
Les religieux et religieuses sont le signe que l'amour de Dieu comble et suffit. Ils annoncent la vie à venir où Dieu sera tout en tous.Fonction prophétique.
Les prêtres, religieux et religieuses font tous le choix de donner leur vie à Dieu dans la pauvreté, la chasteté et l'obéissance. 
Concrètement
Si vous vous sentez appelé(e) à une vocation sacerdotale ou religieuse, vous pouvez en parler à un prêtre de la paroisse ou prendre contact avec le service des Vocations au 15 rue des Ursins 75004 Paris. Tél.: 01 78 91 93 20. 
Vous pouvez aussi aller voir sur le site de mavocation.org

Ma Mère l'Eglise/ Sens de la vocation au mariage

Samedi 16 Avril 2016

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Le mariage chrétien : à deux vers le ciel

Le mariage est la vocation naturelle de l'homme et de la femme.
Il est un chemin de sainteté à part entière.
Mariage
© esprit-photo.com
Dieu qui est amour a créé l’homme par amour et l’a appelé à aimer : c’est sa vocation fondamentale. L’amour mutuel de l’homme et de la femme est l’image de celui de Dieu pour l’homme. L’homme et la femme sont créés l’un pour l’autre. Le mariage est donc une réalité naturelle : "Il n’est pas bon que l’homme soit seul" (Gn 2, 18) nous apprennent les Écritures. Mais Jésus l’a transformé en en faisant un sacrement, c'est-à-dire une source de grâce et de sanctification.
Ce sacrement a un sens très profond : il lie les époux du même lien que celui par lequel l’Église est unie au Christ. Les rapports des époux doivent désormais être à l’image des rapports du Christ et de l’Église. Le foyer chrétien est donc une micro-Église.
En vivant entre eux pleinement l’alliance, la fidélité, la tendresse, le don et le pardon, les couples montrent au monde la profondeur et la nature de l’amour de Dieu.

Un chemin de sainteté

Dans la vocation du mariage, pour chacun des conjoints, le chemin vers Dieu passe par l'autre. Dans un couple, le chemin de la sainteté est donc celui de l’amour conjugal. "Le mariage sacramentel est un bien et même un grand bien et le chemin par lequel la majorité des baptisés, tous ceux qui ont la vocation du mariage, sont appelés à la sainteté." (Jean Daujat)
La sainteté dans le mariage se réalise donc vraiment lorsque chaque conjoint comprend qu’il ne peut aimer Dieu qu’en aimant son époux. En effet, être saint c’est faire la volonté de Dieu. Or, dans la vocation du mariage, Dieu demande d’aimer son époux(se) comme on L’aime Lui. La vie spirituelle est donc intimement liée à la vie conjugale. "Il n’y a de mariage chrétien que dans la volonté des époux de réaliser dans toute leur vie conjugale l’attitude du Christ-Époux à l’égard de l’Église-Épouse." (Y. Semen, La sexualité selon Jean-Paul II, p 164.) Il a donné sa vie pour elle. Pour vivre cette analogie, les époux doivent mourir à eux-mêmes.

Le sacrement est une source

Pour aider les époux, l’Église leur offre de grandes ressources : prière et sacrements - eucharistie et pénitence. "Si la source humaine venait à se tarir, la source divine est aussi inépuisable que les profondeurs insondables de la tendresse de Dieu." (Paul VI, discours aux Équipes Notre-Dame, 1970)
Son plein épanouissement, c’est dans la fécondité que le couple le trouve, car son amour est fécond et source de vie, à l’image de l’amour de Dieu. La fécondité est bien le couronnement du mariage. Dans sa bonté, Dieu a voulu faire participer les hommes à son oeuvre créatrice.

Ma Mère l'Eglise

Mardi 05 Avril 2016



  

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QU'EST-CE QUE LE JUBILE?
Dans la tradition catholique, le Jubilé est un grand événement religieux. C'est l'année de la rémission des péchés et des peines pour les péchés, c'est l'année de la réconciliation entre les adversaires, de la conversion et de la pénitence sacramentelle, et, en conséquence, de la solidarité, de l'espérance, de la justice, de l'engagement au service de Dieu dans la joie et dans la paix avec ses frères. L'Année jubilaire est avant tout l'année du Christ, porteur de vie et de grâce à l'humanité.
Ses origines se relient à l'Ancien Testament. La loi de Moïse avait fixé, pour le peuple hébreu, une année particulière: "Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé: chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire: vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n'auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs. En cette année jubilaire, vous rentrerez chacun dans votre patrimoine" (Lév 25, 10-13). La trompette avec laquelle on annonçait cette année particulière était une corne de bélier, qui s'appelle "yôbel" en hébreu, d'où la parole "Jubilé". La célébration de cette année comportait, entre autres choses, la restitution des terres à leurs anciens propriétaires, la rémission des dettes, la libération des esclaves, et le repos de la terre. Dans le Nouveau Testament, Jésus se présente comme Celui qui amène à son accomplissement le Jubilé antique, puisqu'il est venu "prêcher l'année de grâce du Seigneur" (cf. Is 61, 1-2).

Les Erudits de la Foi

Délibération du jeu concours "Les Erudits de la Foi" pour la finale: Consultez la page jusqu'à la fin. Merci

  Sont gagnants du jeu concours pour cette première édition:

1- Eunice GOUGNIMON

2-Zita OLYMPIO

3-Guillaume OKOUTCHORO

4- Denis-Luc AKOGNITCHE

 

REPONSE

 

Père de l'Eglise ayant utilisé le mot "Catholique" pour la première fois

Saint Ignace d'Antioche

2- Nom du premier évêque de Porto-Novo
Mgr Noël BOUCHEIX

3- Nom du premier évêque de Kandi
Mgr Marcel AGBOTON.


Félicitations! Ils sont invités à consulter leur boîte électronique. Finale! Les résultats sont attendus pour ce mercredi 06 Avril 2016. Voici les questions!

1- Le nom des trois saints dont les reliques sont déposées dans l'autel de l'église Saints Pierre et Paul d'Agla en vue de sa consécration.


2- Le dernier invité de Les Maux de ma foi est un prêtre. Il est de quelle congrégation religieuse.

Ma Mère l'Eglise/ Visite de Jerusalem

Lundi 04 Avril 2016 

 

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Les quatre synagogues séfarades

Plaçons-nous à présent sur la petite place d'où nous pouvons contempler  les synagogues séfarades. D'ici, nous pouvons voir le fronteau de la synagogue Yochanan Ben Zakai qui a été fondée au début du 17e siècle.

Transcription complète

Plaçons-nous à présent, à l'entrée des synagogues séfarades et écoutons les explications après le son.

De là où nous sommes, nous pouvons voir le fronteau de la synagogue Yochanan Ben Zakai qui a été fondée au début du 17e siècle.

Elle a été construite à bas niveau car les souverains musulmans de l'époque avaient interdit aux Juifs et aux Chrétiens de construire des bâtiments de prière qui soient plus hauts que les mosquées ornant l'horizon de Jérusalem. Effectivement, au-dessus du toit du bâtiment, nous apercevons la tour d'une des mosquées située à cet endroit.

Malgré sa position, cette synagogue est magnifique et spacieuse. Elle a été fondée par la communauté séfarade de Jérusalem, les fils des expulsés d'Espagne. D'après la tradition, c'est ici que se trouve le lieu d'études de rabbi Yochanan Ben Zakaï, leader spirituel du peuple juif, pendant la période où le Sanhedrin quitta Jérusalem pour Yavné, après la destruction du Deuxième Temple. C'est une synagogue fort connue où l'on avait pour habitude de nommer le Grand Rabbin séfarade d'Israël.  

Trois synagogues supplémentaires ont été rajoutées au cours des ans, chacune d'entre elles ayant sa beauté propre et l'ensemble est vraiment unique.

La synagogue Eliyaou Hanavi (le Prophète Elie) servait au départ de lieu d'études. Elle s'appelle Eliyaou Hanavi en mémoire d'une légende qui raconte qu'un jour, la veille de Kippour (le Jour du Grand Pardon), il manquait à la communauté de la synagogue un dixième membre pour que la prière juive puisse être effective (le Minian). Soudain, a surgi un vieil homme qui accompagna les fidèles tout au long du jeûne, mais à la fin du jeûne, cet homme avait disparu et il n'a jamais été revu.  C'aurait été le prophète Elie envoyé du ciel pour les aider. D'ailleurs on peut voir aujourd'hui encore dans la grotte sur le côté de la synagogue une chaise qui est la  copie conforme de la chaise sur laquelle, toujours d'après la tradition, se serait assis le Prophète Elie.

La synagogue du milieu appelée aussiKahal Zion a été construite dans l'arrière-cour d'autres synagogues et sur son côté reste encore une partie originale de l'arrière-cour  qui servait pour construire la Soukka.  

Près de 200 ans après la construction des deux premières synagogues en ce lieu, sont arrivés à Jérusalem, des juifs d'Istanbul. Cette riche communauté a bâti sa propre synagogue surnomméeIstanbuli. Lors de sa restauration, y ont été installées une arche sainte de la synagogue d'Ancône et une arche sainte de la synagogue de Pise, en Italie.  

Après la chute du quartier juif, en 1948, les synagogues ont été gravement endommagées par les Jordaniens, et avec la réunification de la ville elles ont pu être restaurées dans le cadre de la réhabilitation du quartier juif.

La prochaine station est un quartier d'hospices. Pour y arriver nous retournerons vers le parking et nous tournerons à gauche dans la ruelle couverte : la rue HaH'atzotzrot.  À la fin de la rue nous tournerons à gauche et immédiatement à droite. Il est recommandé de consulter la carte.

Ma Mère l'Eglise/ Dimanche de la Divine Miséricorde.

Dimanche 03 Avril 2016 

 

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Confiance en la Miséricorde Divine
Fête de la Miséricorde Divine

    1. La Miséricorde Divine
    2. Le Sacrement de Réconciliation
    3. Comme nous pardonnons aussi...

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l'Eglise - instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de Sœur Faustine - a été célébrée le Dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques.

L'Humour de Dieu



Dimanche 03 Avril 2016
 
Rions chaque jour

un homme glisse sur le bord d'un ravin. Il
tombe mais réussit à s'accrocher à une touffe d'herbe. Il reste suspendu
dans le vide. Terrorisé il lève les yeux au ciel et crie: "Au secours!
Y-a-t-il quelqu'un qui puisse m'aider?". Alors, une voix sort des nuages.
"Oui! C'est moi, ton Dieu. Je peux t'aider". L'homme est très soulagé mais
Dieu ajoute "Me fais-tu confiance? Une confiance absolue et
inconditionnelle?". L'homme répond oui, bien sûr. "Alors je peux te sauver.
Mais d d'abord tu dois lâcher cette touffe d'herbe - n'aie pas peur".
L'homme réfléchit quelques instants, lève les yeux au ciel et crie
"Y-aurait-il QUELQU'UN D'AUTRE?

Ma Mère l'Eglise/ Visite de la porte de Sion

Samedi 02 Avril 2016

Visitons Jerusalem.

Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre f

La porte de Sion

C'est l'une des 7 portes actives dans les murailles qui entourent l'ancienne ville de Jérusalem. La porte est proche du quartier juif ainsi que du quartier arménien et donne accès au mont Sion où se situent les sites sacrés du judaïsme, du christianisme et de l'islam.

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Nous sommes maintenant devant la porte de Sion. 

C'est l'une des 7 portes actives dans les murailles qui entourent l'ancienne ville de Jérusalem. La porte est proche du quartier juif ainsi que du quartier arménien et donne accès au mont Sion où se situent les sites sacrés du judaïsme, du christianisme et de l'islam.

Tout comme à la porte de Jaffa, là aussi, nous voyons là les meilleurs moyens de défense de l'époque. Des meurtrières, utilisées pour la protection, et un petit balcon d'observation nommé mâchicoulis. 

Remarquez l'ouverture par laquelle on pouvait lancer de l'huile bouillante sur les envahisseurs. En haut de la paroi, nous voyons les créneaux qui assuraient la protection des soldats sur la muraille. La porte incurvée a été construite de façon caractéristique afin de retarder l'entrée des envahisseurs. Jusqu'à la fin du 19e siècle, on fermait les portes de la ville à la tombée de la nuit. Aujourd'hui, ce sont les voitures qui y passent avec beaucoup de précaution pour éviter les éraflures. 

Les constructeurs de la porte ont pris soin également de sa beauté. Nous pouvons voir cela dans les ornements situés au-dessus des meurtrières. Remarquons surtout le bel arc au-dessus de la porte qui contient une inscription gravée en arabe, éloge au puissant souverain qui a fait construire la muraille au 16e siècle, le sultan Soliman le Magnifique.

Les nombreuses traces de tir, sur la façade de cette porte, lui ont donné le nom de la porte blessée et elles témoignent pour nous des batailles qui ont eu lieu, ici, durant la guerre d'Indépendance et la guerre de Six Jours. La stèle commémoratrice de pierre blanche à l'intérieur de la porte relate ces combats de mai 1948,  durant lesquels les forces israéliennes sont entrées par ici dans vieille ville, sans réussir toutefois à empêcher la chute du quartier juif entre les mains de l'armée jordanienne, la Légion arabe. 

Jusqu'à la guerre des Six Jours en 1967 La frontière passait par ici : le mont Sion était un territoire israélien, et la vieille ville, à l'intérieur de la muraille, était sous contrôle jordanien.

En arabe cette porte est appelée Bab a-Nabi Daoud, porte du roi David, car elle nous mène au mont Sion et à la tombe du roi David, selon la tradition transmise par les trois religions. 

Selon la coutume Chrétienne, le mont Sion est le lieu de la Cène, du dernier repas de Jésus, la veille de sa crucifixion. Le mont Sion est aussi l'un des endroits les plus élevés autour de la vieille ville, et nous y trouvons un point d'observation magnifique sur Jérusalem. 

Tournons le dos à la porte et dirigeons-nous vers une ruelle qui débouche sur le mont Sion et le Cénacle.

L'Humour de Dieu



Samedi 02 Avril 2016
 
Rions chaque jour

Un homme ne parvient plus a se rappeler a quelendroit il a oublie sa veste.
Il passe devantune église et décide de s'y arrêter pour
réfléchir quelques minutes dans le calme.

Lorsqu'il s'assoit sur l'un des bancs, au fond de l'église, il remarque immédiatement
que l'homme assis à sa gauche possède une veste presque identique a la sienne.
S'il la prenait..personne ne s'en rendrait compte....

Le cure est en pleine récitation des "dix commandement"
et notre homme décide d'écouter quelques minutes. Après
la messe, il s'approche du curé et lui dit:
"Mon père, il faut que je vous remercie. J'étais a deux doigts de
commettre un pêché regrettable."

Il poursuit: "Comme j'ai égaré ma veste, je projetais sérieusement de voler celle de cet homme la-bas.
Et alors, je vous ai entendu réciter les dix commandements.
Le prêtre dit:
"Eh oui, tu ne voleras point..."
L'homme réplique:
"Non, non, c'est quand vous avez dit: "Tu ne commettras
pas d'adultère" que je me suis souvenu ou j'avais oublié ma veste."

Un prêtre vous écoute/ Pour un coeur à coeur


Cette rubrique est une possibilité offerte aux internautes pour poser diverses préoccupations personnelles à un prêtre; ainsi que des intentions de prières. Pour préserver l'anonymat, vous pouvez écrire directement dans la boîte électronique de " Les Maux de ma foi" sous un pseudonyme:  lesmauxdemafoi@gmail.com ou publier directement votre préoccupation sur le blog, dans cette rubrique "Un prêtre vous écoute", si tel est votre choix. A vos plumes donc!

1) DISCERNER UN RÊVE:

Question  de Amélia Cadelle.

Bonjour Mon Père!
Je suis Amélia Cadelle.
J'étais pourchassée quand j'étais beaucoup plus jeune. J'avais même peur d'être très seule dans la chambre. Je disais qu'ils sont dans l’armoire..... Mais, ça va. Quand on a annoncé le forum sur le thème de la sorcellerie, jai voulu mieux comprendre ce que je craignais....
  Mais, ce qui demeure actuellement c'est que je ne me rappelle plus des rêves. Mais les cauchemars, si.....


 REPONSES AUX QUESTIONS DE AMELIA CADELLE.

Père Serge Martin AÏNADOU, Cotonou
Je vous salue ma fille dans le Christ, notre Rédempteur. Le problème des rêves, d'un point de vue psychophysiologique, peut être lié à une mauvaise digestion de ce que nous mangeons et aux heures indues de repas les soirs. C'est une première hypothèse qu'il faut envisager et éliminer. A quelle heure mangez-vous les soirs? Si vous mangez tard, vous aurez de la difficulté à digérer plus facilement. Or, si vous digérez mal, vous serez pertubez la nuit dans votre repos, et du coup, le cerveau, fonctionnant mal, vous aurez un sommeil agité, accompagné de cauchemards ou de mauvais rêves. Lorsque, vous aurez réglé ce problème, s'il existait, et que, malgré cela, la situation persiste, alors, nous avons affaire à un problème plus spirituel. Et sur ce plan, il vous faut vous rapprocher d'un prêtre pour un accompagnement spirituel. Mais avant, fréquentez régulièrement les sacrements, notamment les sacrements de l'eucharistie et de la réconciliation ( la confession). Vous évitez de fréquenter les lieux douteux, les mauvaises compagnies invitant à des pratiques occultes ou à des jeux peu sains... En dernière analyse, il convient de chanter régulièrement le Magnificat de la Vierge Marie et de rendre régulièrement visite au Saint Sacrement pour adorer Jésus et dominer votre peur que, Lui, il a vaincu par sa passion, mort et résurrection.

Un rêve oublié n'a rien de dramatique. En revanche, faites un bon examen de conscience quotidien avant de vous en dormir. Je vous bénis.




2) POURQUOI JÉSUS EST TOUJOURS REPRÉSENTE SUR UNE CROIX APRÈS SA RÉSURRECTION?:

Question  de DUMAS ADISS, Parakou 

Notre Seigneur Jésus Christ est crucifié sur la croix et il est mort, mis au tombeau et ressuscité le 03 jour.
Mais pourquoi chez nous les catholiques on représente toujours Jésus sur la croix crucifié au lieu d'une croix en bois simple.


 REPONSES AUX QUESTIONS DE DUMAS ADISS.

Père Serge Martin AÏNADOU, Cotonou

 La croix est l'instrument de notre Rédemption. Jadis, c'était un objet abject, répugnant sur lequel les Romains crucifiaient les Hors la loi. Dès alors que le Christ a été crucifié sur la croix, cet instrument de mort a été transformé en bois de salut, nous rappelant l'abaissement total d'un Dieu-Amour, mort pour nous afin de nous rendre la Vie de Dieu. On ne peut évoquer l'humilité de Dieu sans parler de la croix, qui par sa forme, relie les hommes entre eux d'une part et de l'autre, le Ciel et la Terre.  C'est par cette croix que l'on nous reconnait comme disciple d'un Christ mort et résuscité. Il y a un autre réalisme de la croix qui semble dérouter votre sens un peu triomphaliste: c'est le fait qu'on continue de présenter une croix sur laquelle Jésus ressuscité est toujours en forme de crucifixion. C'est légitime comme préoccupation. Seulement, il est évident que le Ressuscité n'est plus sur une croix. Il est dans Sa Gloire, une Economie de Vie divine, vécue au coeur des Sacrements et vers laquelle Il nous entraîne en Eglise. Si les premiers chrétiens ont compris qu'il faille conserver l'image d'une croix avec la représentation symbolique d'un Jésus crucifié et ce, sans honte ni peur, c'est pour signifier la pure évidence de sa mort, de ce pont désormais moins dramatique vers la Vie; c'est pour rappeler qu'à sa suite, nous portons aussi notre croix, nos souffrances humaines, le poids d'une vie désormais soulagé avec cette ferme assurance qu'en Jésus mort et ressuscité tout cela est vaincu.

La tendance à fuir la croix peut se traduire par cette tentation à rechercher des raccourcis de bonheur que miroitent les marchands d'illusions à travers les sectes, eux-mêmes, plongés dans un mensonge notoire et sans issue à l'image des faussaires de Dieu ( entendez ceux qui s'autoproclament Dieu ou, se font passer pour ce qu'ils ne seront jamais dans l'être comme des expressions du genre "je suis dieu", "je suis prêtre"...) . Jésus ne nous a jamais menti. La croix en est la preuve. Il n'est pas un démagogue, encore moins un magicien séducteur, attirant du monde par appâts et par de trop beaux discours de prospérité; la croix en est la preuve. Pas d'évangélisme! Le paradoxe de la croix, c'est que tous les saints de l’Église ont entrepris aussi le chemin décapant de Golgotha, avant de parvenir à la gloire de la sainteté. D'aucuns ont souffert dans leur chair  les persécutions: ce sont les martyrs comme les saints Pierre, Paul, Maria GORRETHI. D'autres ont souffert de graves maladies, offrant en sacrifice, comme saint Paul, leurs souffrances physiques pour la conversion des pécheurs et du monde. On parle par exemple de la transverbération en théologie. D'autres encore ont porté les marques vivantes des clous de Jésus avec d'abondants saignements défiant les lois de la physique et de la physiologie humaine: ce sont les saints stigmatisés comme saint Pio. En présence même de la croix, le démon tremble et fuit; car l'obéissance du Christ prend le contre pieds de son orgueil et il confesse Sa Royauté et Sa Victoire.

Que l'horreur de la croix ne t'effraie point, mon fils. Que le réalisme avec lequel l'évangile nous relate ces évènements historiques ne te trouble point. Ce sont les critères de l'authenticité même de ce qui nous est rapporté par les évangélistes et les preuves que nous ne nous sommes pas trompés en suivant le Christ  qui n'est point un farceur; mais un Dieu Amour qui ne peut se tromper ni nous tromper.




3) LA PRIMAUTÉ DE LA FÊTE DE PÂQUES SUR LES AUTRES FÊTES

Question  de Christénie ACAKPO, Cotonou.

Bonjour Mon Père. Dites moi qui pourquoi certaines personnes disent que la Pâques est la plus grande fête des chrétiens catholiques?

 Pourquoi la pâque? Y a t'il une nuance entre la pâque et la fête de pâque? ( Nadège HESSOU)


 REPONSES AUX QUESTIONS DE CHRISTENIE ACAKPO.


Père Serge Martin AÏNADOU, Cotonou

Je vous salue ma fille. En rigueur de terme, si l'on se situe dans la chronologie des évènements, on peut être tenté de dire que c'est la fête de Noël qui serait la plus grande des fêtes chrétiennes. Car sans elle, il n'y aurait pas eu Pâques. Le Verbe de Dieu s'est incarné d'abord avant qu'il y ait passion, mort et résurrection. Cette réflexion n'est pas totalement erronnée, puisqu'elle prend en compte la chronologie historique des évènements. Toutefois, dans l'Ordre de la naissance de la foi, les choses ne peuvent pas être classées ainsi. A coups sûr, nous, nous situons sur un plan chronologique si nous soutenons la première thèse. Mais les premiers chrétiens ne perçoivent pas l'ordre des choses ainsi. Pourquoi?? me demanderez-vous? Rigoureusement, les gens ont commencé par faire des enquêtes sur la vie de Jésus juste après le Grand évènement de la Résurecction. Qui cet Homme était? On verra par exemple saint Luc qui, dans le prologie de son Evangile, affirmer avoir entrepris de réunir des informations sur le Seigneur après des enquêtes... Pendant la vie de Jésus avant l’Évènement central de la Résurrection qui a bouleversé toute l'histoire, personne ne se préoccupait d'écrire son histoire, de mettre par écrit les miracles qu'Il accomplissait, ses Enseignements dans les Synagogues... 


C'est après sa Résurection que les yeux des Apôtres s'ouvrirent et ils comprirent le sens profond et exact de tout ce qu'il disait et faisait. Voilà pourqoui, les évangiles ne sont pas des reportages, mais cette Bonne Nouvelle de la Résurrection qui, de la Résurection, eut la Lumière sur le reste de la Vie de Jésus: Sa Naissance, les différentes étapes de sa Vie grâce aux puissants témoignages des Apôtres, témoins oculaires de tous ces Evènements et avec l'aide de l'Esprit-Saint. Saint Matthieu et saint Jean en sont les exemples les plus vivants. Saint Marc qui fut le secrétaire de saint Pierre eut toutes les informations crédibles auprès de ce dernier. Saint Luc, notre cher médecin, s'enquérit auprès des disciples... Alors, leur source reste unique. Ce sont les Apôtres.

A partir de là, on comprend aisément que c'est l'Evènenement central de notre foi, la Résurrection du Christ, sans quoi, dira Saint Paul, notre foi est vaine, qui déclencha tout. C'est cela qui agit comme catalyseur. S'il n'y avait pas eu Résurrection, les Évangiles n'existeraient pas. Noël non plus. L'Eglise catholique n'existerait. Les sacrements non plus. Et la foi n'aurait aucun sens. Elle serait réduite, peut-être, à une simple croyance en un homme prodigieux du passé comme un druide et qui disparaîtra avec le temps. Or Jésus est vivant et il continue d'être contemporain à chacun d'entre nous. De sorte qu'il est le Centre de toute l'histoire, l'Alpha et l'Oméga...  Voilà, ma fille, la raison fondamentale pour laquelle nous affirmons sans ambages que la fête de Pâques est la plus grande des fêtes.

Une autre préoccupation: nuance entre pâque et fête de pâque. Il n'y a aucune nuance à proprement parler. On peut supposer que, lorsque l'on parle de fêtes de pâques, "fêtes" au pluriel, on sous-entend, et le dimanche de pâques et le lundi de pâques; et d'un point de vue liturgique, la fête ne se réduit pas qu'au lundi de pâques; il faudrait y ajouter aussi l'octave qui signifie 8 jours. Mais il convient d'attirer l'attention  sur une autre différence essentielle entre "pâque" au singulier et "pâques" au pluriel. Où se trouve la différence? Le mot "pâques", vient du mot hébreu "PeSaH" qui signifie passage. Alors, écrit au singulier, cela renvoie à la fête de la pâque juive ( Ex12), et au pluriel, cela renvoie à la Pâques chrétienne (1 Cor, 5,7).




4) POURQUOI LES IMAGES DE JÉSUS OU DE SAINTS ALORS QUE DIEU A INTERDIT CELA EN EX. 20,4

Question  de Françoise AGBODJO, Paris

La Bible et plus précisément l'un des 10 commandements de Dieu dans l'exode nous dit " tu ne te feras point d'image et tu ne te prosterneras point devant elle".

Ce passage me revient toujours en tête quand je vois l'image ou la photo qu' on considère comme Jesus et devant lequel nous nous prosternons. Il en ai de même pour certains statuts qui sont peut être à l'image des Saints qui ont existé mais dont on n'a l'image parfaite pour le reproduire.
Éclairez moi sur ce point : la réprésentation de Jésus-Christ et de nos Saints.





 REPONSES AUX QUESTIONS DE Françoise AGBODJO.

Père Serge Martin AÏNADOU, Cotonou

Je vous salue ma fille. Votre préoccupation est d'un grand intérêt. C'est d'ailleurs l'un des sujets sur lesquels nous attaquent nos frères les séparés. Mais en fait de problème, c'est un non lieu. Lorsqu'on lit le livre de l'Exode au chapitre 20 verset 4, Dieu interdit toute représentation quelconque d'images taillée ou autres:

" Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,…".

Il convient d'aborder le sujet avec une large intelligence des Ecritures. Cette interdiction divine s'inscrivait dans un contexte particulier et engage toute la pédagogie d'un Dieu Personnel qui s'autorévélait graduellement à un peuple, encore soumis à l'influence de l'idolâtrie par les peuples voisins, pétris de l'astrologie comme les Chaldéens.  Le sommet de cette déviation fut le retour infantile du peuple hébreu au veau d'or à qui il attribuera sa délivrance de l'Egypte. C'est dans ce contexte houleux que sortit la sentence divine.  Mais lorsque l'on prend toute l'histoire de l'autorévélation progressive de Dieu dans sa globalité et la prise de conscience graduelle du peuple hébreu comme un peuple élu par un Dieu unique et mis à part parmi tous les peuples, on se rend compte que l'éducation que Dieu a voulu donner aux enfants d'Israël par cette Loi trouve sa signification à moitié dévoilée dans cet extrait du Livre de la Sagesse où Dieu déclara:

"
Oui, vains par nature tous les hommes en qui se trouvait l'ignorance de Dieu, qui, en partant des biens visibles, n'ont pas été capables de connaître Celui‑qui‑est, et qui, en considérant les oeuvres, n'ont pas reconnu l'Artisan.
 
13.2 Mais c'est le feu, ou le vent, ou l'air rapide, ou la voûte étoilée, ou l'eau impétueuse, ou les luminaires du ciel, qu'ils ont considérés comme des dieux, gouverneurs du monde;
 
Que si, charmés de leur beauté, ils les ont pris pour des dieux, qu'ils sachent combien leur Maître est supérieur, car c'est la source même de la beauté qui les a créés.  Et si c'est leur puissance et leur activité qui les ont frappés, qu'ils en déduisent combien plus puissant est Celui qui les a formés. Car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur Auteur. Sg 13, 2-6.  
 
Cette déclaration divine s'appliquent, non pas à ceux qui vénèrent les images des saints, les statues de la Vierge ou de Jésus ( puisqu'on n'adore pas les images ni les statues), mais à tous ceux et celles qui, abandonnant le vrai Dieu, s'égarent dans les dédales de la magie, du veaudou, de l'éostérisme, de l'astrologie, de l'horoscope avec la croyance en des luminaires. Ce que défend Ex 20,4. La mauvaise compréhension de ce passage se situe justement à ce niveau: Où se trouve l'idolâtrie?
 
 
Si le livre de la Sagesse dévoile à moitié la défense divine en Ex20,4, l'épiphanie de Dieu à travers la visite des Rois Mages révèle définitivement l'Auteur de toutes choses. Dieu s'étant incarné, nous révélant le Visage parfait du Dieu invisible, toute référence à des luminaires comme des étoiles s'estompe. Voilà pourqoui, l'étoile, lorsqu'elle a finit de conduire les Rois Mages au Christ dans l'étable, disparut aussitôt. Le Dieu que nous avons longtemps cherché est là désormais. Une nouvelle ère commence. Il est hors de question de représenter autre chose en dehors de Celui qui s'est fait Homme, Jésus-Christ, Image parfaite du Père. Alors, Dieu a pris en compte notre humanité qui aime toucher, goûter, palper. C'est le sensible lié à notre être de chair. Nous ne sommes pas qu'esprit; nous sommes aussi corps. 
 
A partir de là, il n'y a aucune idolâtrie à représenter Dieu. Car il a épousé notre condition humaine. On le connait par l'autorévélation qu'il fait de Lui-même. Dans cette économie, on peut s'autoriser de représenter des icônes de la Vierge Marie et de saints, car étant aussi comme nous, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. Il n'y a aucun drame à cela. Ce n'est pas parce que j'ai une photo de mon papa ou de ma mère que je l'adore. Mais c'est un souvenir anthropologique fondamental qui me situe et me rappelle qui je suis dans une mémoire collective.
 
Le débat de l'interdiction de toutes représentation idolâtre est ailleurs et s'applique rigoureusement à toutes formes d'ésotérisme et d'occultisme anciennes comme actuelles qui nous éloignent de Dieu et défigurent l'image de Dieu en nous. 
 
 
 
5) JUDAS EST-IL TRAITRE OU VICTIME?

Question  de Célestin

 Quand on considère cette partie des textes Bibliques qui dit que Satan est entré en Judas juste après que Jésus lui ait remis le morceau trempé ou le fait que Jésus même a exhorté Judas à faire ce qu' il devait faire, doit on considérer Judas comme un TRAITRE ou une VICTIME du plan de Dieu pour l' accomplissement de ce qui avait été écrit sur le Fils de l' Homme ?

Que serait notre humanité sans la mort et la resurrection du Christ? (Baudelaire TOGNISSE, (Calavi) 



 REPONSES AUX QUESTIONS DE CELESTIN.

Père Serge Martin AÏNADOU, Cotonou

Je vous salue mon fils et vous remercie pour votre préoccupation. Aucun plan de Dieu n'interfère le cours du libre exercice de notre liberté. Et cette liberté, c'est un attribut très puissant par lequel nous ressemblons fortement à Dieu. C'est quoi cette liberté? Ce n'est pas le droit de faire ce que l'on veut, comme l'on veut. Ce n'est pas une permissivité. Non. C'est plutôt cette faculté ou cette capacité que nous confère la grâce de Dieu de choisir fondamentalement le bien et de rejeter le mal. Dieu la respecte en nous. Et nous y aide d'ailleurs par la formation de notre conscience. Judas avait la possibilité non seulement de se refuser de trahir le Maître; mais, mieux encore, si l'on concède son forfait, de regretter le mal fait et de s'en détourner comme Pierre qui pleura son reniement ( qui est aussi trahison à une autre échelle). Or, Judas se suicida. On ne peut s'arracher égoïstement la vie, comme si on en était l'auteur.  C'est un peu comme si on se disait " je n'accepterai jamais l'échec, l’infamie de mon vivant...).

Le plan de Dieu est toujours un bon plan pour nous, même s'il y a un échec apparent dans notre vie. Il tire toujours le bien du mal. Judas a trahi Jésus par sa faiblesse pour l'argent. C'est évident. C'est par là que le démon est entré en lui malgré les avertissements indirects de Jésus pour l'en épargner: "Ce que tu veux faire, fais le vite...". Mais, comme Pierre, il peut se répentir en confessionnal, prendre la ferme résolution de ne plus recommencer, et s'engager à faire confiance en la Miséricorde de Dieu.


Une dernière préoccupation: Que serait notre humanité sans la mort et la résurrection du Christ?

Notre humanité, mon fils, perdrait de son sens et sera vouée à un échec total. Ce que Dieu ne pourra permettre. Car tout ce qu'Il a fait de ses mains est très bon. Alors, Son Amour ne peut rester longtemps insensible à nos souffrances... Il est Amour par essence.

Je vous bénis!


 









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