Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

31ème dimanche du Temps Ordinaire/Toussaint



Ils sont nombreux, ces élus de Dieu à arpenter, en ce jour de la solennité de la Toussaint, le chemin combien beau et abrupt des Béatitudes, proclamées en ce dimanche de la 31ème semaine du Temps ordinaire de l’année B.


Les saints, connus ou inconnus, que l’Église porte à l’autel de la vénération en ce premier jour du mois de novembre, mois, du reste, dédié aux âmes du purgatoire, ne sont point des illuminés, encore moins  des exaltés, assoiffés de renommée et de gloire.  La route vers une gloire dépouillée, transitant par l’expérience d’un déchirement de la croix, est retracée par le Seigneur Lui-même dans l’Évangile de ce dimanche :
« Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des cieux est à eux (…) Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute… ».


Le paradoxe, le voici : Ne sont heureux que ceux qui accueillent, de bon gré, des situations devant rendre tristes et malheureux. A l’intelligence profonde de cette belle page de l’Évangile, on peut voir dans l’usage du mot «  heureux » un double emploi: celui  de « tenir bon face aux souffrances de ce monde » ou bien, celui «d'être comblé, d'être épanoui… malgré l’hostilité des vents contraires ».  Mais serait-il possible que l’on soit véritablement comblé ou épanoui lorsque l’on se met à dire faussement contre vous  toutes sortes de mal ? 

Il y a forcément dans la démarche que le Christ nous propose  en ce jour, à contrario à la logique activiste du monde, une nouveauté qui n’est  à la portée de personne. La restauration première de l’homme déchu par le péché de l’orgueil vient de commencer par ce beau discours des Béatitudes, une vraie feuille de route pour tout baptisé, en devenir d’être un saint, véritable icône de Jésus.


Mais alors, faudrait-il admettre d’être indigent devant le Seigneur, la Source de toutes grâces, avant de disposer son cœur à l’accueillir? Celui qui pleure, à se référer aux Béatitudes, ce n’est plus ce faible d’esprit, attaqué à tort par un Freud, ce lâche recherchant un refuge dans des illusions ou des antalgiques spiritualistes. C’est plutôt l’affligé spirituel, ce Pierre, pécheur devenu saint, qui se reconnait comme tel et prend conscience de sa vulnérabilité à partir de plusieurs facteurs sociétaux. Vers ceux-là ou celles-là, le Seigneur vient, les consolant, les guérissant, les encourageant. Aucun homme, quel  que soit le potentiel intérieur prétendu dont il dispose, ne peut se consoler lui-même.


Cette vérité essentielle de la grâce qui nous vient d’ailleurs, les Saints et saintes de Dieu, cette foule innombrable de personnes, amoureuses du Seigneur, le savent, eux qui ont eu faim et soif de Dieu. La Justice par excellence. Devenus vraies icônes de Jésus au milieu de leurs frères, ils nous rappellent par ce chant des Béatitudes, voie certes décapante, mais royale d’accès au Ciel, que ce n’est que dans nos faiblesses que se déploie la puissance de la Miséricorde de Dieu. Dieu ne peut que rendre heureuxun pénitent au coeur du confessionnal, par exemple, et non pas le gonflé qui croit n'avoir pas besoin de Dieu  et de son pardon. Car heureux est le pécheur converti, conscient de son rôle d'artisan de paix, de charité vécue au coeur d'un tissu relationnel en Église, en famille, comme au travail!


La course pour les saints, ces amis de Dieu, prend fin ici, à la porte des Béatitudes. La croix, à la secuela  Christi, fut portée par amour. Les délices du Triomphe du bien sur le mal, de la vie sur la mort sont désormais partagées avec Dieu. Et il convient que nous entrions déjà dans cette mystique,  anticipée, d’une délice du combat contre le péché et le mal  par une vie de charité intense et d’ascèse où le jeûne vécu ne sert plus seulement à forcer la main à tel ou à tel autre  saint dont on veut la faveur ; mais également à les imiter afin que Dieu, comme eux, nous possèdent entièrement. Lorsque le Seigneur nous aura possédé, nous obtiendrons cette liberté définitive des Béatitudes face à la corruption de l’orgeuil, et conséquemment de ses corrolaires : volonté de puissance, refus de pardon, assauts occultes du mal contre nous…
Bonne fête de la Toussaint ! L’Esprit-saint nous y aide.

Père Serge AÏNADOU

Ma Mère l'Eglise/ La Toussaint n’est pas le Jour des morts


Dimanche 01er Novembre 2015
Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!

 





Évidemment, les saints sont nos frères ayant rejoint les Béatitudes éternelles; mais ce que l’on fête à la Toussaint, ce ne sont pas les morts, mais Dieu. Cela parce qu’il a appelé tout « ce » monde à Lui et que la diversité des chemins pris pour aller jusqu’à Lui nous fait admirer  combien Dieu s’adapte dans son appel à chaque individualité. On peut en profiter pour prier nos morts pour nous, s’ils sont saints ( c’est-à-dire avec Dieu).
En revanche, il y a un jour réservé pour honorer nos morts et prier pour eux. Parce qu’ils ne sont peut-être pas encore tout à fait en Dieu, mais en attente dans le « purgatoire », et qu’ils ont peut-être besoin d’un coup de main de notre part. Cette communion entre les fils de Dieu qui sont encore sur la terre et ceux qui sont partis en Dieu s’appelle la « communion des saints ». Cette journée consacrée à prier pour les morts est le lendemain de la Toussaint, le 2 Novembre.






Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation: Les Maux de ma foi

Ma Mère l'Eglise/ Le Monde de la Bible ( Série)


Samedi 31 Octobre 2015

 Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!

La Jamnia et le problème de la contestation

Jusqu’en l’an 100 après J-C, les autorités juives ne firent aucune objection à ces 7 livres. Le temple de Jérusalem fut détruit en l’an 70 après J.-C. Cette catastrophe marqua historiquement la fin de la nation juive jusqu’à sa reconstruction dans l’État d’Israël moderne. En l’an 100 après J-C, au cours  de la grande assemblée de Jamnia, les autorités juives, prétextant de la langue étrangère dans laquelle ces 7 livres deutérocanoniques ont été écrits d’inspiration divine, ( le grec étant considéré comme une langue païenne), ont cherché à exclure du corpus des textes officiels les 7 livres. Car pour eux, la langue posait problème. C’est toujours le problème de l’étroitesse d’esprit pharisaïque qui se posait ici.



Or, à cette époque, le Christianisme était totalement indépendant du Judaïsme avec qui il partageait jusqu’ici la synagogue de Jérusalem, détruite en 70. De plus, il n’a jamais remis en cause l’authenticité de ces 7 livres qui avaient toujours été considérés à l’égal des 39 autres, même par Jésus, très familier de la Torah dont il donnait lecture au temple. Il en fut ainsi jusqu’en 1517, date à laquelle Martin Luther, prêtre de l’Eglise catholique romaine et moine de l’ordre des Augustins, initia une réforme, appelée réforme protestante et préféra adopter le canon hébreu de la Jamnia ( les 39 livres) plutôt que le canon grec d’Alexandrie ( Egypte) 46 livres de la Septante.

 Pourquoi alors un décalage entre la Bible catholique et la Bible protestante?

 

C’est ce phénomène qui explique le décalage observé entre la Bible catholique et la Bible protestante de Luther. La partie Ancien Testament de la Bible catholique  comporte les 46 livres tandis que la Bible protestante n’en retient que 39. La Traduction œcuménique de la Bible TOB a cherché à arranger cette situation en incluant les 7 livres deutérocanoniques soigneusement rangés après les 39.



La Bible catholique et protestante ont cependant le même nombre de livres (27) dans le Nouveau Testament.

Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation: Les Maux de ma foi

Ma Mère l'Eglise/ Le Monde de la Bible ( Séries)



 Vendredi 30 Octobre 2015


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La notion de la Septante dans l’exégèse biblique

La tradition pieuse rapporte que, parmi ces Juifs, 70 savants se réunirent pour s’atteler à la traduction en grec des textes de l’Ancien Testament. Cette version de la Bible est appelée la Septante, mot désignant 70 en grec. En parallèle, personne à cette époque ne chercha à réunir en un seul tous les livres en hébreu qui constituent aujourd’hui l’Ancien Testament. Cette traduction en grec des Ecritures Saintes était constituée de 46 livres.

Notion des livres deutérocanoniques et canoniques

Sur les 46 livres de la Bible de la Septante, ( Sept) 7 sont nouveaux et n’ont jamais été composés ou écrits originellement en hébreu, mais sont tout de même des textes inspirés. Ces 7 livres sont : le livre de Baruch, des Maccabées I et II, de Tobit, de Judith, de l’Ecclésiaste (encore appelé  livre de Ben Sirach le Sage) et celui de la Sagesse étaient très connus et utilisés, même en Palestine, et donc aussi par Jésus et ses disciples.
Etant donné que ce  sont des ajouts tardifs aux premiers textes écrits en hébreu, ces 7 livres ont néanmoins un statut particulier. Ils sont appelés les livres deutérocanoniques ( ce qui signifie un second canon, c’est-à-dire du second groupe de textes de référence en matière de foi). Les 39 autres livres en hébreu sont appelés les livres canoniques.




Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation: Les Maux de ma foi

Enseignement de la semaine

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