Mercredi 25 Novembre 2015
Retrouvez
tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de
l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques,
les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur
notre foi pour guérir des maux de notre foi!
L'Archevêque métropolitain. Titre fréquemment donné dans les Églises chrétiennes à un évêque ayant sur les autres évêques d'une province ( ensemble de diocèses) une certaine juridiction, qu'il exerce en plus de son pouvoir diocésain, mais qui n'implique pas une supériorité d'ordre.
L'archevêque est l'héritier des anciens évêques métropolitains, qui avaient autorité sur les différents diocèses d'une province. Pourtant, l'archiépiscopat n'a pas impliqué, à l'époque de son institution, la juridiction métropolitaine ; il apparut, semble-t-il, au IVe siècle, dans les Églises d'Orient, et il n'était qu'un titre honorifique accordé à certains évêques. L'Église occidentale ne l'employait guère avant le VII siècle. Il ne devint courant qu'après la décision prise par les Carolingiens de rendre aux métropolitains le droit de convoquer les synodes provinciaux.
Les évêques métropolitains commencèrent alors à porter le titre d'archevêque pour marquer leur prééminence sur les autres évêques. Le Concile de Trente (1545-1563) réduisit leurs pouvoirs, qui avaient été considérables au Moyen Âge. Dans l'Église catholique romaine, l'archiépiscopat est quelquefois conféré à titre personnel à l'évêque d'un siège non métropolitain.
Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation: Les Maux de ma foi
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