1er Dimanche du Temps de l'Avent de l'Année C
Nous commençons aujourd’hui
une nouvelle année liturgique. L’Année liturgique C. Après saint Marc, c’est l’évangéliste
Luc qui nous projette dans le Mystère divin, inauguré par ce temps de l’avent
nous disposant à recevoir le Petit Enfant Jésus.
Le temps de l’Avent
renvoie profondément à un temps d’attente, mieux encore de promesse de la
Victoire d’un Dieu humble sur les puissances cosmiques de la mort.
Revoyons l’allure apocalyptique de l’évangile de ce jour :
« Il y aura
des signes dans le soleil, la lune et les étoiles.
Sur terre, les nations seront affolées et désemparées
par le fracas de la mer et des flots.
Les hommes mourront de peur
dans l’attente de ce qui doit arriver au monde,
car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée,
avec puissance et grande gloire. »
Sur terre, les nations seront affolées et désemparées
par le fracas de la mer et des flots.
Les hommes mourront de peur
dans l’attente de ce qui doit arriver au monde,
car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée,
avec puissance et grande gloire. »
Cette « venue »
du Fils de l’homme, mentionné à la
finale de cet extrait nous replace dans le contexte de l’espérance chrétienne.
L’évocation de la puissance et de la gloire de Dieu, en ce début du temps de l’Avent,
annonce certes les Fins dernières dans un « pas encore », mais
actualise les vertus du salut du Christ dans un « déjà là ». Le Fils
de l’homme, titre rare, concédé au seul Envoyé de Dieu indique nettement que le
Christ est le Seul Maître de l’histoire, à qui le dernier mot revient. Ce triomphe de Dieu sur
le mal reste, en définitive, le message d’espérance de ce jour.
Les symboles apocalyptiques
auxquels le Seigneur a recours ici pour annoncer sa venue, loin de nous
effrayer, apparaissent, dans leur emploi, comme un gage d’assurance contre le
déferlement actuel des puissances du mal contre l’Eglise-famille de Jésus-Christ.
Et Dieu sait combien il en existe !
L’appel à une vigilance accrue dans la prière sonne alors
comme un défi dans la foi. Laquelle
vigilance doit se traduire par une vie de prière constante, une vie de
formation et d’information permanente sur les enjeux actuels de la foi,
confrontée à des dénis de tout genre, des attaques ouvertes contre la famille…
A ce flot de chaos moral semblent s’ajouter des puissances des ténèbres, plus
particulièrement, chez nous, au Bénin, bien de personnes sont victimes de la
malveillance et de la méchanceté humaines…
Le Seigneur, venant
dans la nuée, nous assure de son Autorité sur toutes ces puissances adverses.
Qu’Il nous accorde, en retour, de prendre également autorité sur tout ce qui
nous aliène et nous éloigne loin de Lui. Amen.
Père Serge M. AÏNADOU
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire