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Pain de la Parole



Quatrième dimanche de l'Avent

 

Nous sommes le 20 Décembre, au 4ème Dimanche de l’Avent, donc, presqu’à la veille de Noël 2015, Noël de l’Année du Jubilé de la Miséricorde. La rencontre de la visitation faite par Marie à Elisabeth concentre notre attention sur la joie qu’on apporte aux autres, en allant leur rendre visite ou en allant à leur secours. Dans l’exemple de ses deux dames, (une plus jeune : Marie, et l’autre plus ancienne : Elisabeth) que l’Evangile de ce dimanche nous fait contempler, la joie explose en révélation, en acte de foi et la visite devient mission et acte jubilaire.

         En effet, pour Elisabeth, qui portait mystérieusement en son sein le précurseur, cette visite de la jeune cousine Marie est toute particulière et diffère donc de toutes les autres. Il ne s’agit plus seulement de la visite de la petite cousine à sa grande sœur, mais de la Mère du Rédempteur à celle du Précurseur. En réalité depuis qu’elle a dit son « OUI » au projet de Dieu, tout a changé dans la vie de la Vierge : elle devint subitement, la « pleine de grâce », parce qu’ayant conçu ainsi Jésus. Et donc partout où elle passait, elle faisait passer le Christ en attente de naître : Marie devenait ainsi la figure vivante d’un Avent qui débouchait sur le salut et il n’était plus possible d’être en sa présence d’elle, sans se sentir envahi par la divinité. Elisabeth, malgré son âge avancé se trouva donc prise de coup et l’Esprit Saint venant à son secours, l’aida à comprendre le motif de ce « Jubilé » qui s’imposa à elle et à son fils et qui changea alors le cours de l’histoire.

La salutation qui valait plus qu’une salutation !
Qu’il nous souvienne ce qui arriva à la Vierge lorsqu’elle entendit la salutation de l’Ange. « Ave Maria, gracia plena, Dominus tecum ! » (Salut Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi). Voilà les paroles qui mirent aussitôt toute son existence, en ‘’configuration’’, pour faire place au Messie en elle. Et il se passait en son sein, quelque chose de tout nouveau qu’elle ne comprenait guère. Elle était donc troublée et se demandait qu’elle signification pouvait avoir une telle salutation : c’était l’incarnation !
         Dans le cas de la visitation, c’est l’Esprit Saint qui prit le devant, révélant à Elisabeth ce qu’était devenue sa petite cousine depuis l’Annonciation de l’Ange. Elisabeth comprit alors qu’elle était désormais en présence de la « Bénie entre toutes les femmes ! », la privilégiée du Père, faite ainsi Tabernacle de l’Esprit et Mère du Fils. Devant un tel chef-d’œuvre de la Sainte Trinité, Elisabeth s’écria : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le Fruit de tes entrailles est béni ». Les entrailles de la Vierge de Nazareth en visitation en Judée, portaient bien sûr le Dieu de la Miséricorde, le salut de l’humanité. Et c’est bien normal que cette humanité tressaillît d’allégresse dans le sein de celle qui jubile en présence de la Mère, toute reconnue, du Rédempteur. 

Nous sommes-là, au carrefour d’un Jubilé qui n’aura pas de fin mais qui se perpétuera dans la mission de l’Eglise qui apporte aux hommes, le même Rédempteur, porté et mis au monde par Marie. En Marie, nous avons, nous aussi, reçu cette mission particulière, celle d’être porteurs de Jésus de Nazareth, salut et Sauveur de l’humanité. En ce sens, pour l’Année de la Miséricorde, Marie demeure notre modèle, elle nous encourage à faire comme elle : gravir les montagnes des difficultés de la vie pour ce mettre au service des autres, leur rendre visite, leur apporter la joie de l’Evangile. Quant avec Elisabeth, nous sommes invités à approfondir notre acte de foi en ce Jésus que nous nous préparons à accueillir. Ouvrons les portes de nos vies, pour accueillir le Fils du Père et Fils de Marie comme Elisabeth et faisons-le dans la joie que nous donne l’Esprit Saint qui illumine notre foi. 

Cette notre foi est aujourd’hui importante comme nous le répète le Pape François. Nul ne doit se laisser voler l’Espérance ! La foi nous maintient dans une espérance qui nous galvanise contre la « mode », le mensonge politique et tout le reste sans fondement et donc sans avenir. Nous aurons donc toujours raison de « Tressaillir d’allégresse » dans la foi, dans le sein de notre mère l’Eglise, comme le Précurseur dans le sein d’Elisabeth. C’est notre temps de jubiler en présence du Rédempteur dont l’origine et l’histoire nous préviennent contre la « mode ». « Tout le monde fait ceci ou cela et pourquoi pas moi » ! Et si entre temps, tout le monde n’a pas reçu comme moi, les mêmes grâces, à la suite de la « pleine de grâces », pour avoir la même mission que moi ? Qu’est-ce que je deviens à suivre la « mode », si elle est contre Dieu, contre la justice et contre la vérité ?

Le « OUI » qui ouvrit la voie au grand « OUI » !
Le « Fiat » de Marie qui précède, dans l’ordre de l’humanité, celui du Christ, lui ouvre le chemin vers l’humanité ; une humanité qu’il vient sanctifier et sauver. C’est celle-là même, aujourd’hui éprouvée, aussi bien par le terrorisme des armes du malfaiteur que par celui des idéologies de mort qui veulent la dénaturer afin de la « déconnecter » de Dieu. Vous rappelez-vous la généalogie du Christ, lue et méditée avant-hier ? Combien de vicissitudes en similitude avec ce que nous vivons aujourd’hui ? Mais ce que nous vivons en ce temps avec des théories comme du « gender » est encore pire. On veut défendre le droit à ceci et à cela, contre l’origine et la raison mêmes du Droit. La foi, véritablement chrétienne est un rempart contre le pire terrorisme de ces idéologies qui croient avoir raison et toute la raison contre Dieu.

Pour son salut, l’homme a besoin de ses origines. Un des messages de ce Dimanche se situe à ce point : à cause de la dignité de la personne humaine, il faut sauvegarder ses origines qui ne sont pas fabrication de la modernité pour être victimes des erreurs susceptibles d’être celles de la modernité. Le Christ qui vient nous visiter a une origine, aussi divine qu’humaine, origine inaliénable, « ingommable » comme dirait l’autre ! Et ce n’est pas une telle liturgie de la parole de Dieu que nous méditons en ce jour qui nous dira le contraire. « Et toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois ». (1ère Lecture). Le Christ est pour notre salut et non pour notre illusion. Ainsi soutenu et préparé à entrer dans l’histoire, il le fit et le fera dans l’obéissance à son Père. « Frères, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre » (2ème Lecture).

Maranata ! Viens Seigneur Jésus !

Père Moïse N. KOUMAKPAI.

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