Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Pain de la Parole/ Quatrième dimanche du Temps ordinaire Année C



En ce quatrième dimanche du Temps ordinaire de l’année C,  la liturgie nous donne d’admirer le réalisme extraordinaire avec lequel Jésus prend  l’auditoire de Nazareth au dépourvu ; un auditoire qui se réduit à ne voir dans le Seigneur que le simple fils de Joseph qu’il a vu grandir… De là cette tentation de rejeter  son message comme la figure du prophète Jérémie dans la première lecture.

En lâchant, en effet, le dicton : « Médecin, guéris-toi toi-même, et en rappelant, à contrario, son identité et la perspective christo-missionnaire dans laquelle s’inscrit l’accomplissement des signes, le Seigneur recadre le sens de sa mission. Il indiquera, par la suite, les dispositions de cœur requises pour accueillir la grâce lorsqu’il évoque l’histoire de la veuve de Sarepta et de Naaman le Syrien. Aucun de ces deux personnages n’est fils et fille d’Israël.. Et pourtant, par le truchement des prophètes Elie et Elisée, ils ont été touchés grâce à cette pauvreté de cœur qui est une disposition intérieure à accueillir Dieu et à l’aimer sans attaches.

C’est dans cette pédagogie  que le Seigneur voudrait conduire cet auditoire furieux, qui, bien qu’il se ferme à l’amour d’un Dieu « humble », « qui ne s’enfle pas d’orgeuil », exige de lui qu’il fasse des miracles. Car, estime-t-il, le Seigneur en a fait ailleurs, notamment à Capharnaüm : « Fais donc ici, pour nous, un miracle » comme si c’est un droit.


Combien, aujourd’hui, se bouchent les oreilles à l’annonce de la Bonne Nouvelle et refusent d’entrer dans l’année jubilaire de réconciliation et de miséricorde accordée par le Seigneur (Lc 4, 19) pendant qu’Ils exigent de Lui «  qu’il réalise un miracle dans leur vie aujourd’hui, aujourd’hui. Quand le Seigneur guérit un aveugle, ce n’est nullement pour nous épater et faire sensation… Non ! Autrement, il aurait déjà réalisé des miracles à Nazareth comme exigeait les habitants de son village afin de forcer leur admiration à son égard. N’en avait-il pas la possibilité ? Mais il se refuse de le faire parce que l’Amour ne sait pas s’enfler d’orgeuil. Des thaumaturges oui.

C’est le lieu de purifier notre approche magique de Dieu que nous confondons avec notre ego. Que de fois ne nous arrive-t-il pas  de croire servir Dieu en le mettant à notre service ? Réduire Dieu à n’être que le moteur qui nous dépanne quand plus rien ne va n’est pas la foi, mais de l’utilitarisme religieux. Que le Seigneur nous en préserve et  nous donne le goût d’une amitié vraie et sincère avec Lui ; une amitié plus vraie et plus comblante où, unis à Lui pour toujours, nous ne devrions qu’Un avec Lui. Amen.

 Père Serge M. AÏNADOU

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