Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!
On a dit d'Ambroise qu'il était « un grand prince de l'Église,
faisant revivre, au sein d'une nouvelle forme de vie, les capacités
politiques des sénateurs stoïciens du temps de Cicéron » (E. Bickel). En
ce sens, bien que chrétien de naissance, Ambroise reste un Romain et
même un ancien Romain. Pour lui, romanité et chrétienté s'identifient. À
une époque où l'idée théocratique byzantine commence à se développer,
son attitude politique a encore quelque chose de républicain : le
pouvoir de l'empereur n'est pas absolu et reste soumis aux lois qu'il a
édictées (Lettres XXI, 9 et XL, 2). Ambroise ne craint pas,
d'ailleurs, de mobiliser la foule contre le pouvoir impérial et de
rendre ainsi le peuple conscient de ses responsabilités politiques.
Lorsque en 386 l'impératrice Justine veut attribuer une église de Milan à
un évêque arien, Ambroise fait occuper la basilique Porciana
par ses fidèles, maintient jour et nuit l'enthousiasme collectif en
faisant chanter à la foule psaumes et hymnes, selon la coutume de
l'Église grecque, qui s'introduira de la sorte en Occident, et oblige
ainsi finalement l'impératrice à capituler devant cette arme nouvelle.
Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation:
Les Maux de ma foi
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