Mercredi 16 Mars 2016
Retrouvez tous les jours dans cette
rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa
hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites,
sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir
des maux de notre foi!
L’action d’Ambroise s’exerçait bien au-delà de sa ville épiscopale.
Défenseur en occident de la doctrine orthodoxe, il assiste au concile
d’Aquilée (381) où furent déposés les évêques ariens Palladius et
Secundianus ; il préside, en 381 ou en 382, un concile des évêques du
vicariat d’Italie qu condamna l’apollinarisme ; il se rencontre avec
saint Epiphane de Salamine et Paulin d’Antioche au concile romain de
382, et dans les Actes il est nommé le premier après le pape saint
Damase. En 390, Ambroise tient à Milan contre Jovinien un concile où
la sentence portée l’année précédente par les évêques des Gaules
contre les ithaciens fut confirmée. Ecouté de Valentinien Ier,
Ambroise le fut surtout de Gratien et ensuite de Valentinien II. La
mère de ce prince, l’arienne Justine, rencontra dans l’évêque de Milan
un adversaire inflexible ; Ambroise refusa deux fois à l’impératrice
la basilique Porcia et, à défaut de celle-ci, la basilique neuve
qu’elle exigeait pour les ariens (385 et 386) ; il s’oppose à la loi
qui rendait la liberté aux adhérents du concile de Rimini et
interdisait, sous peine de mort, aux catholiques toute résistance ; il
brave les menaces d’exil et récuse les juges qu’on voulait lui donner
; il subit enfin des tentatives d’assassinat.
Epist., XX, XXI,
P. L., t. XVI, col. 994-1002, 1002-1018 ;
Vita S. Ambrosiia Paulino conscripta, n. 20,
P. L., t. XIV, col. 33, 34.
Réalisation:
Les Maux de ma foi
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