Mardi 08 Mars 2016
Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!
’idée, toutefois, qu’il n’y aurait plus de "Pères" avec la fin de l’âge d’or, est abusive (cf. tout au long
de l’histoire ensuite : St Bernard, St Anselme, St Jean de la Croix, etc. : je dirais même qu’il y a encore des
Pères aujourd’hui : Teilhard de Chardin, mais aussi Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar… et tout simplement Joseph
Ratzinger ou Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale).(1).
Pour réfléchir au rapport des "Pères" avec ceux qu’on appelle les "Docteurs de l'Eglise", on soulignera que
les Docteurs, quant à eux sont en nombre limité (il faut avoir été proclamé docteur); ils sont plutôt ceux dont
l’œuvre globale et la vie (ils sont tous saints – ce qui n’est pas le cas des Pères) ont été considérées comme
essentielles pour la foi de l’Eglise (ce qui ne veut pas dire que leurs écrits soient toujours abondants) ; c’est
pourquoi, à part les tout premiers "Pères-docteurs" (4 Grecs, 4 Latins), l’Eglise proclame Docteurs certains hommes
et certaines femmes en raison de la qualité exceptionnelle de leur réflexion théologique, de leur ardeur et
du rôle qu'ils ont joué dans le développement de la foi. Il y a, pour l’instant, trente-trois
docteurs de l’Eglise.
Réalisation: Les Maux de ma foi
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