Samedi 02 Avril 2016
La porte de Sion
C'est l'une des 7 portes actives dans les murailles qui entourent l'ancienne ville de Jérusalem. La porte est proche du quartier juif ainsi que du quartier arménien et donne accès au mont Sion où se situent les sites sacrés du judaïsme, du christianisme et de l'islam.
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Nous sommes maintenant devant la porte de Sion.
C'est l'une des 7 portes actives dans les murailles qui entourent l'ancienne ville de Jérusalem. La porte est proche du quartier juif ainsi que du quartier arménien et donne accès au mont Sion où se situent les sites sacrés du judaïsme, du christianisme et de l'islam.
Tout comme à la porte de Jaffa, là aussi, nous voyons là les meilleurs moyens de défense de l'époque. Des meurtrières, utilisées pour la protection, et un petit balcon d'observation nommé mâchicoulis.
Remarquez l'ouverture par laquelle on pouvait lancer de l'huile bouillante sur les envahisseurs. En haut de la paroi, nous voyons les créneaux qui assuraient la protection des soldats sur la muraille. La porte incurvée a été construite de façon caractéristique afin de retarder l'entrée des envahisseurs. Jusqu'à la fin du 19e siècle, on fermait les portes de la ville à la tombée de la nuit. Aujourd'hui, ce sont les voitures qui y passent avec beaucoup de précaution pour éviter les éraflures.
Les constructeurs de la porte ont pris soin également de sa beauté. Nous pouvons voir cela dans les ornements situés au-dessus des meurtrières. Remarquons surtout le bel arc au-dessus de la porte qui contient une inscription gravée en arabe, éloge au puissant souverain qui a fait construire la muraille au 16e siècle, le sultan Soliman le Magnifique.
Les nombreuses traces de tir, sur la façade de cette porte, lui ont donné le nom de la porte blessée et elles témoignent pour nous des batailles qui ont eu lieu, ici, durant la guerre d'Indépendance et la guerre de Six Jours. La stèle commémoratrice de pierre blanche à l'intérieur de la porte relate ces combats de mai 1948, durant lesquels les forces israéliennes sont entrées par ici dans vieille ville, sans réussir toutefois à empêcher la chute du quartier juif entre les mains de l'armée jordanienne, la Légion arabe.
Jusqu'à la guerre des Six Jours en 1967 La frontière passait par ici : le mont Sion était un territoire israélien, et la vieille ville, à l'intérieur de la muraille, était sous contrôle jordanien.
En arabe cette porte est appelée Bab a-Nabi Daoud, porte du roi David, car elle nous mène au mont Sion et à la tombe du roi David, selon la tradition transmise par les trois religions.
Selon la coutume Chrétienne, le mont Sion est le lieu de la Cène, du dernier repas de Jésus, la veille de sa crucifixion. Le mont Sion est aussi l'un des endroits les plus élevés autour de la vieille ville, et nous y trouvons un point d'observation magnifique sur Jérusalem.
Tournons le dos à la porte et dirigeons-nous vers une ruelle qui débouche sur le mont Sion et le Cénacle.
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