Retrouvez tous les jours dans cette
rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa
hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites,
sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir
des maux de notre foi!
QU'EST-CE QUE LE JUBILE?
Dans la
tradition catholique, le Jubilé est un grand événement religieux. C'est l'année
de la rémission des péchés et des peines pour les péchés, c'est l'année de la
réconciliation entre les adversaires, de la conversion et de la pénitence
sacramentelle, et, en conséquence, de la solidarité, de l'espérance, de la
justice, de l'engagement au service de Dieu dans la joie et dans la paix avec
ses frères. L'Année jubilaire est avant tout l'année du Christ, porteur de vie
et de grâce à l'humanité.
Ses origines
se relient à l'Ancien Testament. La loi de Moïse avait fixé, pour le peuple
hébreu, une année particulière: "Vous déclarerez sainte cette
cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du
pays. Ce sera pour vous un jubilé: chacun de vous rentrera dans son patrimoine,
chacun de vous retournera dans son clan. Cette cinquantième année sera pour
vous une année jubilaire: vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les
épis qui n'auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui
auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez
des produits des champs. En cette année jubilaire, vous rentrerez chacun dans
votre patrimoine" (Lév 25, 10-13). La trompette avec laquelle
on annonçait cette année particulière était une corne de bélier, qui s'appelle
"yôbel" en hébreu, d'où la parole "Jubilé".
La célébration de cette année comportait, entre autres choses, la restitution
des terres à leurs anciens propriétaires, la rémission des dettes, la
libération des esclaves, et le repos de la terre. Dans le Nouveau Testament,
Jésus se présente comme Celui qui amène à son accomplissement le Jubilé
antique, puisqu'il est venu "prêcher l'année de grâce du Seigneur"
(cf. Is 61, 1-2).
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