Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

De la Lectio Divina à l'oraison mentale (7ème Partie)




L'étude sur la notion du désert spirituel se poursuit, cette semaine, sur les traces du peuple d'Israël. Bonne lecture!




Le peuple d’Israël : Trois jours au désert. Mara et Elim
430 ans d’esclavage au pays d’Egypte ! Puis un libérateur envoyé par Dieu car il avait entendu les gémissements de son peuple. Il va envoyer Moïse, assisté d’Aaron, au travers duquel l’Eternel va manifester sa grande puissance. La demande de Dieu communiquée à Pharaon via Moïse et Aaron, est que le peuple d’Israël puisse se rendre au désert trois jours pour célébrer l’Eternel. Or, la volonté de Dieu allait bien au-delà puisqu’il voulait libérer définitivement son peuple du joug égyptien ; mais Dieu est un fin stratège et il n’annonce pas la totalité de son plan à son ennemi. Pharaon refuse de laisser aller le peuple au désert. Peut-être a-t-il compris que s’il laisse partir le peuple durant trois jours, il ne le reverra sans doute jamais. S’ensuit les dix plaies d’Egypte et la libération finale. Le peuple a vu de grandes choses. Il est heureux, dans un premier temps du moins, mais voici que le peuple va affronter le désert durant trois jours seulement ! Ils ont souffert de la soif, c’est évident, mais après avoir vu la grande puissance de Dieu, avait-il le droit de douter ? Dieu n’avait-il pas démontré qu’il était le Tout-Puissant ? N’était-il pas digne de confiance ? Ce Dieu qui avait déployé tant de puissance pour les délivrer, allait-il les laisser tomber à présent ? N’en n’est-il pas de même avec nous ? Dieu a prouvé son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. (Rom 5 :8) Jésus a donné sa vie pour chacun d’entre nous. Il a démontré sa puissance en triomphant de la mort. Nous avons pu expérimenter à de nombreuses reprises que Dieu est fidèle, qu’il exauce nos prières, et pourtant, quelquefois, trois jours dans le désert suffisent à ce que nous murmurions contre Dieu, croyant qu’il nous a abandonné. C’est ce que va faire le peuple d’Israël.
Après trois jours de marche, assoiffés, ils vont arriver près d’une source : « Enfin nous allons pouvoir nous désaltérer » pensent-ils certainement. Eh bien non ! Cette eau est imbuvable ! Elle est amère. Quiconque a connu la soif, peut s’imaginer ce qu’ont pu ressentir les juifs à ce moment précis : Une grande frustration. Cela est légitime d’ailleurs. Le problème réside plutôt dans la gestion psychologique et physique de cette frustration. Allons-nous rebeller ? Notre confiance va-t-elle défaillir ? Pourquoi nous avoir sauvé pour ensuite nous laisser périr ? Nous étions mieux où nous étions ! Nous avons pu, quelquefois, comme le peuple délivré de l’Egypte, supporter des années de souffrance. Et là, trois jours de désert, et la soif qui en est la conséquence, peuvent suffire à nous pousser à nous rebeller contre Dieu. Nous oublions de lui faire confiance. Encore faut-il qu’il soit digne de notre confiance. Peut-on lui faire confiance ? La réponse réside en partie dans ce verset : «  Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction » (1 cor 10 :11 à lire dans son contexte). Alors quelle instruction pouvons-nous tirer de cet épisode des trois jours dans le désert ? Que Dieu est digne de confiance car il avait prévu pour son peuple, tout de suite après Mara, d’arriver à Elim ! Dieu avait prévu Elim qui était une magnifique oasis où se trouvaient 12 sources d’eau (une pour chaque tribu d’Israël) ainsi que 70 palmiers pour qu’ils puissent se reposer à l’ombre du soleil brûlant ! Alléluia ! Considérons la bonté de Dieu. Il avait prévu l’épreuve du désert, mais aussi de quoi la supporter. Dieu n’est pas un tyran cruel. Il est notre Père qui nous aime et prend soin de nous. Alors ayons foi, car il est fidèle et digne de confiance. Son but est de nous affermir, et non de nous perdre.

Dès la semaine prochaine, nous approfondirons ce cheminement  en allant à de nouvelles découvertes. Bon temps de l'Avent à tous.

Père Serge M. AÏNADOU

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