Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Témoignage sur les familles

En ce mois de décembre, nous vous invitons à contempler nos familles, sanctifiées par la naissance du petit Enfant Jésus dans la Sainte Famille. C'est le premier lieu d'éveil de l'enfant, mais également, première occasion de rencontre avec l'Homme et, par ricochet, avec Dieu. La famille est à la fois source de joie et de peines. Et Jésus vient à Noël nous assurer de son Amour pour nos familles. Puissions-nous, à travers ce témoignage, communier dans la charité ecclésiale avec toutes les familles, attaquées de part et d'autres par de pseudo doctrines, épinglées par la quatrième édition des Maux de ma foi sur le sujet, ou qui souffrent d'un deuil ou bien encore d'une quelque souffrance.



Deux ans et demi après la mort de leur fille Sophie, en Guyane, sur la route des JMJ de Rio, ses parents publient un témoignage familial. Rencontre à la veille du jour de prière pour les défunts.


Deux ans et demi après la mort de votre fille Sophie, comment allez-vous ?


François – Rien ne sera plus jamais comme avant. Je ne crois pas à un retour progressif à la normale. Mais ce deuil nous a « travaillé » le cœur, l’âme, et la grâce fait son œuvre, au fil du temps. Il y a eu dans la mort de Sophie une grande violence qui m’a laissé « sur le carreau » pendant des mois.

Béatrice – On vit désormais dans l’acceptation d’une absence qu’on apprivoise. Remarquez une chose : on parle de veuve, d’orphelin, mais il n’existe pas de mot pour désigner des parents qui ont perdu un enfant. Parce qu’il n’y a pas de mots pour une telle souffrance…


Une religieuse québécoise vous a dit : « Vous devez quitter l’image de la Sophie terrestre et imaginer la Sophie céleste ». Comment le comprenez-vous ?
B. – Cette phrase m’a sur le moment choquée. Comment renoncer à des souvenirs terrestres ? Puis elle m’a invitée à une sorte de conversion du regard. Sophie ne reviendra pas ici-bas. Elle nous attend et nous invite à la rejoindre.


Dès ici-bas ?
B. – Certainement. Dans la prière et par la messe. Quand le prêtre élève l’hostie, je vois dans cette présence réelle du Christ la présence de notre fille et de tous les habitants du Ciel. Cette même religieuse a ajouté : « Vous avez apporté Sophie sur la patène de l’eucharistie, dans la lumière divine. Quel plus beau cadeau pouviez-vous lui faire ? »


F. – Cette phrase m’a libéré. Je souffrais d’une énorme culpabilité, car c’est moi qui ai encouragé Sophie à partir aux JMJ. Si le devoir de parents chrétiens est de conduire leur enfant au Ciel, alors on a peut-être accompli notre mission, même si nous aurions souhaité sans doute le vivre autrement…


Quelle relation gardez-vous avec Sophie ?
F. – Une relation directe. Je lui parle, je sais qu’elle m’entend là où elle est, dans le cœur de Dieu.


B. – Directe aussi. J’étais récemment à Lourdes en train de dédicacer notre livre et je lui disais : « Qu’est-ce que tu me fais encore faire ! ». Je me suis mise à rire. J’entretiens avec elle un dialogue silencieux.


Vous souriez comme si vous étiez en paix. L’êtes-vous vraiment ?
F. – Oui, mais ce fut long et difficile.


B. – Il y a des hauts et des bas, des oscillations.


Comment faire son deuil ?
B. – Je n’aime pas cette expression. On ne « fait » pas son deuil, c’est le deuil qui nous fait. Le deuil, pour moi, c’est arriver à tenir debout sachant que j’ai au Ciel des intercesseurs qui m’aident invisiblement à vivre la séparation et à grandir vers Dieu malgré l’épreuve.

[…]


Source: Magazine La famille chrétienne

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