Le Sens chrétien de la souffrance

Le samedi 28 novembre 2015, s’est tenue de 16h30 à 19h, au Centre Notre-Dame de l’Inculturation sis dans la rue de Golfe FM au quartier Saint Jean de Cotonou (BENIN), la troisième (3è) édition du débat chrétien mensuel intitulé : ‘’Les maux de ma foi : Les jeunes s’interrogent’’. 

Cette édition a connu la présence effective du Père Serge Martin AÏNADOU , Accompagnateur Spirituel du Groupe, la Radio Immaculée Conception qui a assuré la retransmission en direct du débat, l’auditoire physique permanent, de nombreux invités venant de Cotonou et d’ailleurs, des personnes de bonne volonté de tous âges adhérentes à l’Eglise Catholique ou non, et de toute l’équipe de ‘’LES MAUX DE MA FOI’’.

Animée par deux (02) modératrices en les personnes de Mesdames Monaliza Paloma HOUNNOU et Perpétue DAVID épse BABAYEDJOU, cette édition a été consacrée au thème ci-après : « Le Sens Chrétien de la Souffrance ». 

L’assistance a été entretenue sur ce thème par le Frère Euloge COOVI CHEKETE, Berger National du Renouveau Charismatique au Bénin , invité à cette 3è troisième édition en sa qualité de Psychologue.

A l’instar des éditions précédentes, un prospectus a été distribué aux participants en vue de leur donner une idée précise du thème et du plan selon lequel il sera débattu. Les échanges ont donc été menés autour de quatre (04) grandes parties que sont : 

I-                    La Souffrance : Origine et Formes

II-                  L’Approche philosophique de la souffrance

III-                L’Approche théologique de la souffrance

IV-               La Souffrance après la mort

En ce qui concerne le scandale de la souffrance, l’invité du jour, le Frère Euloge COOVI CHEKETE a indiqué que la souffrance est inévitable dans la vie de tout être humain et à plus forte raison, dans celle des chrétiens et chrétiennes qui ont décidé de se mettre à la suite du Christ. Pour corroborer ses propos, il a donné l’exemple édifiant de Jésus-Christ qui a souffert la passion pour nous sauver. A cet égard, il affirme que l’on ne doit nullement espérer vivre sans souffrir, puisque le Fils de Dieu, notre sauveur, a lui-même souffert.

Abordant ensuite les approches philosophique et théologique, l’invité a apporté la lumière sur trois (03) principaux courants de pensée qui se sont attardés sur la notion de souffrance. Il s’agit de l’Optimisme psychologique selon lequel le mal n’existe pas ou n’est qu’une apparence, du Pessimisme bouddhiste qui affirme que la vie n’est que douleur et qu’il ne faut pas chercher à s’en épargner, et enfin le Stoïcisme qui prône la résignation et le silence dans la souffrance. Précisant que ces courants ne rendent pas fidèlement compte du mystère de la souffrance, il a souligné que ce à quoi nous devons nous attacher est : l’Espérance Chrétienne. Elle qui est la plus grande des trois (03) vertus théologales et qui nous permettra de traverser les périodes d’épreuves.

A ce niveau, il a tenu à faire une nette distinction entre les épreuves et les fardeaux. Tandis que nous sommes confrontés aux premières indépendamment de notre volonté, les  secondes sont celles que l’Homme lui-même attire par son propre fait et qu’il considère par méprise comme des supplices venant de Dieu.

En dernier lieu, les échanges ont tourné autour des souffrances après la mort. Deux (02) types de souffrances ont été répertoriés après notre passage dans l’au-delà : les souffrances limitées du Purgatoire et celles éternelles de la Géhenne (Enfer). Le combat du Chrétien sur la terre doit donc être de mener au quotidien une vie pouvant l’épargner de ces souffrances après la mort.

Par ailleurs, il faut souligner que la souffrance des vivants est profitable aux âmes du purgatoire. En témoignent divers cas homologués par l’Eglise Catholique Romaine où des âmes se sont vues épargnées de plusieurs années au purgatoire du fait des souffrances vécues en leur faveur par certaines personnes vivantes.

 Il convient de retenir au terme de cette troisième édition que la souffrance étant inexpugnable de la vie de tout chrétien, le meilleur moyen d’y faire face est non pas de se rebeller contre Dieu, ni de vouloir mettre fin à sa vie, mais d’être persévérant dans la prière. Pour un Chrétien, bien traverser ses épreuves réside de ce fait, dans la conviction que Dieu est AMOUR et que ces épreuves sont rédemptrices.

Car tel qu’il l’a dit : « Qui m’aime, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Nous devons donc être fidèles et confiants en Dieu, rassurés qu’il ne laisse jamais tomber les siens.

C’est par des mots de remerciement à l’invité, le Frère Euloge COOVI CHEKETE, aux participants et à tous ceux qui ont de loin ou de près contribué à l’effectivité du débat, que cette troisième édition sur « Le Sens Chrétien de la Souffrance » s’est achevée aux environs de 19h. 

Mais avant, l’équipe de ‘’LES MAUX DE MA FOI ‘’ a été comme à l’accoutumée, présentée à l’assistance en les personnes de :

v  Père Serge Martin AÏNADOU, Accompagnateur Spirituel du Groupe.

v  Perpétue DAVID épse BABAYEDJOU, Coordonatrice Générale et Modératrice.

v  Monaliza Paloma HOUNNOU, Modératrice Générale et Secrétaire Générale.

v  Chimène TOHONON, Modératrice.

v  Théophane TSAWLASSOU, Rédacteur en Chef des thèmes.

v  Sonia KANGO, Rédactrice des thèmes.

v  Seigneur Gilles HOUNTON, Rédacteur des thèmes et Organisateur en Chef.

v  Jonas Soule BANI, Organisateur.

v  Mathilde HOUNDJENOUKON, Secrétaire Adjointe et Organisatrice.

v  Antonella GONCALVES, Rédactrice des thèmes et Gestionnaire du Blog.

v  Fabrice VITOULEY, Chargé de la Technique.

v  Xavier KODJINOU, Chargé de la Technique.

v  Thomas ANAGONOU, Chef de la Technique.

Suite à la présentation de l’équipe et aux remerciements, rendez-vous a été pris pour le samedi 05 décembre 2015 au même lieu et à la même heure, pour la quatrième (4è) édition.

Le présent compte rendu est réalisé par la Secrétaire Générale de ‘’LES MAUX DE MA FOI ‘’ et visé par la Coordonatrice Générale.