Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

De la Lectio Divina à l'oraison mentale ( 13ème Partie) La mystique du désert ( séries de publications)

Depuis, plusieurs publications, nous parlons du désert comme lieu de rencontre avec Dieu. Nous y revenons encore dans cette nouvelle publication.



Dans l’histoire de l’Église l’évolution du carême s’est faite parallèlement à celle du temps pascal : une période de préparation de cinquante jours, commençant le septième dimanche avant Pâques – dimanche appelé autrefois quinquagésime – et une période de réjouissance de cinquante jours se terminant avec la Pentecôte; le jour même de Pâques se situant au point de rencontre des deux séries de sept semaines. Ce n’est que plus tard que le temps de préparation fut réduit de cinquante à quarante jours en mémoire du séjour de Jésus au désert au début de sa vie publique (cf. Mc 1, 13). Si on fait le total des jours de carême tel qu’on le connait aujourd’hui on arrive à 46 (6 semaines complètes plus les 4 jours à partir du mercredi des cendres). Cette anomalie apparente vient du fait qu’on ne jeûne pas le dimanche, donc les 6 dimanches de Carême ne sont pas comptés dans le total des 40 jours.

L’Esprit le pousse au désert (v. 12)

     L’évangile relatant l'entrée de Jésus au désert comporte deux tableaux bien distincts (vv. 12-13 et vv. 14-15). Le premier fait suite immédiatement au récit du baptême de Jésus (Mc 1, 9-11). L’Esprit qui est descendu sur Jésus le pousse au désert. L’évangéliste ne précise pas de quel désert il s’agit; le désert est le lieu où Israël a vécu une période d’intimité spéciale avec Dieu (cf. Jr 2,2) alors qu’il devait compter uniquement sur sa Providence pour assurer sa survie (cf. Jr 2, 6). L’endroit où Jésus se retire importe peu, ce qui compte c’est l’expérience spirituelle qu’il y connait. Remarquons que Marc ne parle pas de jeûne à l’occasion de cette retraite de Jésus. Évidemment, dans n’importe quel désert du monde, les conditions de vie sont toujours difficiles et l’auteur ne croit pas nécessaire d’ajouter que Jésus jeûnait. Par contre il mentionne la présence des bêtes sauvages. Ce détail a intrigué plusieurs commentateurs. Il est certain que des animaux vivent même dans les déserts les plus arides et les déserts du Proche Orient sont peuplés d’une faune nombreuse et variée. L’évangile ne précise pas quelles étaient les relations de Jésus avec ces animaux. On peut interpréter ce détail comme une allusion à la création restaurée dans l’harmonie aux temps messianiques d’après le texte d’Isaïe (11, 6-8) : le loup habitera avec l’agneau… (cf. aussi Os 2, 20). Par ailleurs les bêtes sauvages peuvent être aussi une image des forces du mal et de tous les dangers qui menacent l’humanité (cf. Is 30, 6). Leur présence peut être la matérialisation de l’action de Satan qui tente Jésus, c’est-à-dire qui le met à l’épreuve. Le désert devient le lieu de confrontation entre le Fils bien-aimé (cf. Mc 1,11) et le Mal qu’il est venu combattre. Le service des anges manifeste que Dieu n’abandonne pas son Fils et qu’il le soutient dans sa lutte.

 Jerôme LONGTIN, prêtre et bibliste

1 commentaire :

  1. Le désert est-il vraiment le meilleur lieu de méditation???

    ***Avé Maria***

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