Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!
Une
autre hérésie devait occuper les débats de ce concile, il s'agit du
pélagianisme. Certes, cette doctrine ne constitua pas l'essentiel des
discussions à Ephèse, ce fut bien le nestorianisme, mais, il n'en reste
pas moins que cette hérésie représentait un réel danger pour l'Eglise,
la preuve en est qu'avant même ce concile, cette doctrine fut condamnée à
plusieurs reprises : par le concile de Carthage, pour l'Afrique proconsulaire (411 ou 412), et par le concile de Milève, pour la Numidie (416) ; elle fut ensuite condamnée par un synode
de Jérusalem (415), un concile de Diospolis (Lydda, 415), un concile de
Carthage (416) et enfin le seizième concile de Carthage (pour l'Afrique
proconsulaire et la Numidie, 418) ! St Augustin lui-même n'épargna pas ses efforts pour combattre cette doctrine.Cette hérésie trouve son origine chez le moine anglais Pélage (360-422). En réaction contre le fatalisme et l'immoralisme du manichéisme, ce religieux exalta l'excellence de la création, la libre responsabilité de l'homme et la puissance de sa volonté pour atteindre le bien ; selon sa doctrine, chacun a en lui-même, de par la nature humaine, la force nécessaire pour y parvenir. Dans cette valorisation de la volonté, Pélage minimise en fait la portée du péché originel et le rôle de la grâce donnée par Dieu. Celle-ci se trouve en quelque sorte ramenée au niveau d'auxiliaire de la volonté.
Source:
Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation: Les Maux de ma foi
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