Retrouvez tous les jours dans cette rubrique " Ma Mère l’Église" l'histoire de l’Église catholique et sa hiérarchie, ses fondements historico-théologiques, les principaux rites, sacrements, traditions et pratiques... Cultivons-nous sur notre foi pour guérir des maux de notre foi!
L'évêque
Grégoire de Nysse, issu d'un milieu familial qui était déjà entièrement chrétien, subit fortement l'influence de ses deux aînés : sa sœur Macrine, convertie depuis longtemps à l'idéal de la vie monastique, qui fut, dit-il, son « institutrice » et dont il fut lui-même le biographe ; son frère Basile, évêque de Césarée, avec lequel les rapports ne seront pas toujours faciles. Grégoire connut pourtant une période de vie « mondaine », comme il le dit lui-même, en ce sens que, renonçant à la carrière ecclésiastique dont il avait commencé à gravir les degrés, il choisit la profession de rhéteur (qui avait été celle de son père) et se maria (vers 364). Sous l'influence de Basile, Grégoire revint assez vite à une vie d'austérité. À sa demande, il compose un éloge de la virginité en 371 et, grâce à l'intervention du même Basile, est élu évêque de Nysse en 372. Cette élection répondait à des besoins de politique ecclésiastique. Sous la protection de l'empereur Valens, l'arianisme connaissait alors une nouvelle progression dans l'Église d'Orient, et les évêques fidèles au consubstantialisme nicéen, comme Basile, étaient en difficulté...Source: Le Catholicisme pour les Nuls
Réalisation:
Les Maux de ma foi
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