Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Publication hebdomadaire de Les Maux de ma foi N° 0019 du 02 Mars au 08 Mars 2016

Paloma HOUNNOU
 
Antonella Goncalves 

 
Connais-toi toi-même pour mieux adhérer à Jésus comme Personne…
 
Paloma: Bonjour Père Serge!. Bienvenue à ce nouveau grand numéro de " Foi et psychologie". Nous faisons nos excuses auprès de nos fidèles lecteurs pour le numéro raté la semaine dernière pour des raisons techniques.   Père, nous parlions de la vertu de la prudence, en tant qu'elle serait une attitude liée à une intelligence pratique. Dans ce numéro, nous évoquerons la question du symbole, toujours dans la perspective des vertus et de leur articulations. Qu'est-ce que le symbole?
 
Père Serge:
Le terme « symbole » vient du grec « sum ballein » qui se compose de « sum » (avec), préfixe signifiant le rassemblement et de « ballein », jeter : le symbole est donc ce qui met en communion.
Tel est en effet le sens primitif : avant de s’éloigner pour longtemps, deux personnes prennent un objet comme une assiette par exemple et la cassent de sorte que les deux bouts de l’objet s’ajointent et peuvent servir de signe de reconnaissance lors d’une rencontre ou à leur retour. Cet objet porte donc le nom de symbole. En regard, le dia-bole (ce qui a donné naissance à notre français diable) a pour fonction de diviser. La devise du démon est en quelque sorte « diviser pour régner » et c’est ce que signifie indirectement le nom Satan, c’est-à-dire d’accusateur. La première séparation opérée est en effet celle qu’opère la création entre Dieu et sa créature.
 
 
Paloma: Alors, Père, si c'en est ainsi, peut-on envisager l'homme en tant qu'il est UN ou animal symbolique?
 
Père Serge: L’homme aspire à l’unité intérieure, comme nous l’avons vu : non pas à une unité simplifiante, biffant les différences, ni à une simplicité ontologique (c’est-à-dire relative à l’être car l’homme est constitutivement multiple et complexe), mais à une unité riche de la diversité, une unité qui est de l’ordre de l’opération et de l’agir. Voilà pourquoi nous parlons d’animal symbolique, pour signifier que l’unité humaine est prégnante d’une multiplicité. C’est d’ailleurs bien le sens du texte biblique relatif à la création de l’homme : il est dit que l’homme fut fait de glaise (soyons plus précis : le terme hébreux signifie aussi poussière. Or, la poussière c’est ce qui multiple, pulvérulent). La Genèse continue : « Et Dieu souffla dans les narines de l’homme (Gn 2, 7). » C’est donc que l’unité de l’homme vient d’au-delà de l’homme. Les pères de l’Eglise sont unanimes à dire que cette unité est le fait de la « Neshama Adonaï », du souffle du Seigneur ; et la théologie, nous l’avons vu , l’a expliqué en parlant de justice originelle. Edgar Morin disait de l’homme qu’il est « un polypier d’images ». en tout cas, redisons-le, l’une des plus profondes aspirations de l’homme est la paix dont la cause est l’unité (12). Le chrétien y lit une marque particulière de l’image de Dieu : celui-ci, dit la théologie, est absolument simple non seulement dans son agir mais dans son être et saint Thomas voit même dans cette simplicité le premier des attributs propres à Dieu; Simplicité opposée à la complexité.
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Paloma: Mais comment s’effectue cette unité ? Est-ce le rôle unificateur de la prudence, Père?

Père Serge:  Exact! Comme c'est intelligent de votre part!
C’est la vertu de la prudence qui, du point de vue humain, la première, opère ce travail symbolique en l’homme. En effet, elle unifie les énergies de la personne et les met au service d’un idéal. Elle oriente et proportionne nos dynamismes et les moyens de la finalité choisie. Mais si la prudence est elle-même subordonnée à la fin, c’est qu’elle est la cause, ultimement, de cette unité. Or, l’analyse théologique, prolongeant la philosophie, identifie cette fin à Dieu, connu et aimé tel qu’il est. Mais seule la charité ici-bas (et la vision béatifique au-delà) nous met en communion d’amour et de connaissance avec Dieu. C’est donc que la prudence ne comble et ne réalise que particulièrement notre désir d’unité ; seule la charité, autant qu’il est possible sur notre route d’homme, joue le rôle de santé psychologique et spirituelle que la justice originelle tenait « au commencement ». Au total, la fonction symbolique exercée par la prudence intéresse les moyens : mais elle ne trouve son point d’appui que dans la fonction symbolique par excellence qui est celle de la charité.

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Paloma: Pratiquons alors la charité. Merci Père de nous nourrir. La semaine prochaine, nous approfondirons ce thème. Puissions-nous grandir encore humainement! 
 
 Connais-toi toi-même pour mieux adhérer à Jésus comme Personne

1 commentaire :

  1. La charité, cet acte de générosité, de bonté et d'indulgence est un acte qui nous sauve et qui sauve nos prochain.
    Soyons charitables..
    Avé maria.

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