Bonne nouvelle!Enfin, notre site internet. Visitez-le au lien http://www.foiculture.archidiocesecotonou.org/. Suivez la Huitième édition de Les Maux de ma foi sur le Thème: les vertus au service de l'éducation: où en sommes-nous aujourd'hui? ce samedi 30 Avril 2016 à 16h 30 sur les ondes de la radio Immaculée Conception. Visitez la rubrique "Un prêtre vous écoute" pour découvrir les riches enseignements apportés à quelques préoccupations parvenues à nos Pères SUR Pâques et sur d'autres sujets divers.Prochaine compétition de Amusons-nous ce lundi 02 Mai 2016. Le BLOG vous fait ses excuses pour les ratés liés à des problèmes de connexion qui surviendront de temps à autre. Merci!

Le sacerdoce au service de la Miséricorde



Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile

Le 10 mai 1985, je présidais la concélébration eucharistique en l’honneur de saint Cataldo, Evêque et Patron de la ville de Supino, dans la région de Frosinone, à une heure de Rome. Pendant l’homélie, alors que l’Eglise était noire de monde, j’insistai particulièrement sur la phrase de saint Paul : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! » La messe terminée, la procession s’organisa. Il y avait plus de trois mille personnes.
Un homme qui voulait se venger de certains sorts qu’il disait avoir subis, brandit un poignard contre l’un des porteurs de la statue et le frappa à mort. Il se jeta ensuite sur un deuxième et le blessa gravement. Me trouvant alors au milieu des prêtres, je ne pris pas bien la mesure de l’évènement.

Tout à coup, je retrouvai l’agresseur devant moi, les yeux en furie, et je ressentis une forte douleur à la poitrine. Je me rendis compte que mes ornements sacrés étaient éventrés et maculés de sang. M’adressant à un prêtre qui m’accompagnait, je lui dis que je ne me sentais pas de continuer la procession.
On me transféra à la sacristie où un médecin diagnostiqua le blessure profonde d’un poignard qui m’avait traversé le foie et était presque ressorti dans le dos. On me conduisit aux urgences à l’instant même. J’étais très serein et, dans mon esprit, j’offrais ma vie au Seigneur. Je pardonnai à mon agresseur. L’opération chirurgicale était risquée, mais elle se passa bien. Grâce à Dieu, le couteau n’avait sectionné aucun organe vital.
Je restai plusieurs jours en convalescence. Dans cet état de semi-conscience, immobilisé dans mon lit et alimenté par des tuyaux, je fis une expérience de foi très intense. J’entendais la voix d’une infirmière qui chantait : « Je renaîtrai, je renaîtrai… (comme le cerf au printemps…). » C’est une chanson de Cocciante, mais pour moi, ce fut comme la Parole de Dieu de la « Lectio Divina ». elle me faisait méditer et désirer une profonde conversion spirituelle, un passage de la médiocrité à un engagement authentique dans ma vie sacerdotale : une véritable renaissance du sacrement de l’Ordre. Les fortes douleurs et les brûlures à mes membres me permirent de réfléchir et d’avoir presque un avant-goût des flammes du feu éternel. Je suppliai Dieu de m’en éloigner.

L’attentat avait chamboulé les esprits de toute la région, de mes confrères, de mes amis et de mes connaissances. Tous m’assuraient de leurs prières et je dois avouer que c’est sur ce lit de souffrance que j’ai le plus intensément senti la grande charité des laïcs. La force de leur prière me remplissait de paix et de joie et me réconfortait presque physiquement.
Je remercie  le Seigneur qui non seulement m’a donné la joie de croire en lui, de le servir et de l’annoncer comme prêtre, mais aussi de souffrir avec lui si, à mon grand regret, je n’ai pas été jugé digne du martyre !
Je suis heure d’être prêtre, de renouveler tous les jours ma conscience du Don reçu par l’imposition des mains, un Don qui se traduit par le salut des âmes.
Père G. T.
Italie, Diocèse de Rome


1 commentaire :

  1. Lumière et sel nous somme. Annonçons la bonne nouvelle aux quatre coins du monde.

    ***Avé Maria***

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